Retour sur mon ressenti, il y a un an, de la première visite de la crèche de mon fils.
Le coeur bouillonnant d’émotions, j’avais alors écrit ce texte que je vous partage aujourd’hui.
J’y décris mes sentiments ambivalents à l’égard de cette première séparation avec mon bébé qui se profilait.
Ce jour-là, c’était une simple visite mais elle suffit à bouleverser la nouvelle maman que j’étais…
« Ce matin, on avait rendez-vous avec la directrice de la crèche où tu vas aller pour une petite visite.
Bon, bon, je me suis dit que ce ne serait rien, juste une simple découverte de l’établissement.
Mais en fait, à peine arrivée, mon coeur a ressenti un certain pincement.
Pourtant je savais bien que je ne te laisserais pas encore là-bas, que ce serait juste pour passer voir comment c’était, que ça durerait 20 minutes à tout casser, et surtout que tu serais dans mes bras tout le long.
Pourtant voilà, quand j’écris ces quelques lignes au retour de la crèche, j’ai ce noeud au ventre qui me rappelle comme je t’aime et que tu vas me manquer comme personne ne m’a jamais manqué les heures de la journée où je ne te verrai pas.
Ça me rappelle aussi, je dois l’avouer, que je n’ai jamais aimé les rentrées scolaires.
Alors oui, je sais, tu es encore un bébé, ce n’est « que » la crèche…
Mais que tu n’aies que quelques mois ou non, tu es mon fils, tout simplement.
Et mon cœur de maman, lui, a parfois du mal à prendre du recul sur ses émotions.
Évidemment, je resterai souriante quoiqu’il arrive et je ne pleurerai pas devant toi lorsque je devrai te laisser aux puéricultrices (ces autres femmes que moi… :-)), car je sais que c’est pour ton bien que je le fais, que tu seras heureux de t’éveiller et de t’émerveiller auprès d’autres enfants, d’autres adultes.
Et puis tu es tellement sociable… Je sais que ce système de garde est fait pour toi!
Mais voilà j’écris ces mots et j’ai tout de même envie de fondre en larmes tellement mon âme est accrochée à la tienne et aura une peine indicible lors de notre « séparation ».
Il nous reste une semaine avant le début de la crèche, une semaine où je vais t’inonder de bisous et de « Je t’aime », où je vais profiter de chaque instant à tes côtés, à te regarder grandir.
En fait, je ne ferai finalement rien de plus que ce que je ne fais déjà.
Car chaque jour que Dieu fait je réalise la chance que j’ai de t’avoir dans ma vie et que le temps qu’on passe ensemble est plus que précieux.
Oh mon Dieu, qu’est-ce que ce sera quand tu quitteras la maison à l’âge adulte…
Allez…
Va, vis et deviens mon amour. »